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Camp " Sainte Bernadette "
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13 novembre 2008

Réminiscence à "Bourricos"

La réminiscence de l'âme (du latin reminisci, « se souvenir ») est une théorie qui affirme que l'âme, avant de naitre, a tout connu, mais que lors de son incarnation elle oublia tout. Le travail de connaissance est alors celui de re-connaissance. Cette théorie a pour principale fonction de lever l'objection selon laquelle l'âme ne serait pas immortelle.

Pourquoi j'ai utilisé réminiscence à cause d'une coïncidence en 2002, en été, sous un gros stress de travail, j'ai pris ma voiture pour aller manger. J'habite au Taillan Médoc en Gironde...... et je me suis retrouvé dans les Landes prés de l'auberge de LÜE dans un havre de paix à BOURRICOS pourquoi, comment... nul ne le sait........21622202

 

Je me rappelle que assis sous des grands pins, tranquille, dans un calme rassurant, j'ai eu la visite d'un chien un bon et vieux corniaud qui est venu s'endormir à mes cotés comme ça en confiance.

Puis des bruits secs réguliers me fit sortir de mon paradis, un moine taillait la haie de l'airial et toute sérénité, respectant ma mini retraite.

je suis parti vers les 19 heures, sous le son d'une cloche annonçant l'eucharistie à la chapelle, serein, ressourcer par sa fontaine miraculeuse et par cet endroit bénit.

21622060
 

 

Même aujourd'hui pour écrire ce récit je ressens encore cette béatitude.

Alors pourquoi réminiscence, parce que  pour le 11 novembre, j'ai fait des recherches sur ce lieu pour mon blog sur internet et chez moi dans mes vieux papiers.............voilà ce que j'ai trouvé :

UN RECUEIL DE POÈME ÉCRIT ET ÉDITER EN 1974 PAR MON PÈRE

          " A L'ÉTAL DU CŒUR ÉCLATÉ "

dont je vous extrait un morceau choisi écrit 30 ans avant mon voyage

 

    CINQ CROIX DE BOIS

 

Caché dans la forêt enveloppante et douce,

Je connais un asile où s’efface le temps,

Un havre de candeur, un îlot de printemps

Que le bruit n’atteint pas, ni le mal n’éclabousse.

 

Au pied de la chapelle, à l’ombre du mur blanc,

Cinq croix de bois sont le modeste cimetière

De la communauté, cinq vivantes prières,

Cinq bras tendus au Ciel dans un geste fervent.

 

De simples fleurs des champs parent de couleurs vives

Les tombes, à l’abri des grands pins toujours verts

Et l’on comprend bien mieux, au-delà des hivers,

Que l’espoir d’un été vaut peut-être qu’on vive…

 

Que vous êtes heureux, mes frères endormis,

Humbles dans le sommeil comme dans l’existence.

Il n’est pour vous souci, malheur ni pénitence,

Les passants, fraternels, ont des regards amis.

 

Et moi loin des rancœurs, loin de ce qu’est la vie,

Je viens me recueillir dans la sécurité,

Découvrir en moi-même un peu de pureté

Au calme rassurant d’un repos que j’envie.

 

Lorsque je viens t’offrir dans un acte de foi

Mon pauvre cœur blessé de haine et d’insolence,

Dans la paix retrouvée au milieu du silence,

Si tu savais mon Dieu, comme je crois en Toi !

 

 

Poème écrit par mon père en 1972

                                      JEAN ALLEMANE

Alors coïncidence ou réminiscence congénitale

21622224


 

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